marathon seine eure 2013

Publié le par fred

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Je me suis levé à 5h00 pour avoir le temps de manger tranquillement et du coup, j'en ai profité pour me peser sur la wii balance (79.300kgs , j'ai eu du mal à m'en remettre)

Arrivé à Val de Reuil vers 7H15, il pleut, il pleut et il pleut.

Je prend la navette et il pleut toujours.

Arrivé à Amfreville, ça n'a pas changer et il est 8H00. Obliger de se mettre à l'abris sous une tente.

Heuresement que j'avais prévue un sac poubelle pour être au sec  "pas si bête le fredo".

Et à 9h15, le départ est donné. Je me met dans le sas des 4H00 et suis le troupeau.

Je garde mon sac au cas où il ça retombe. En Normandie, on ne sais jamais.

 

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Au bout de 5kms en 26"34', je le retire et le croche derrière moi à la ceinture.

Je reste avec le meneur des 4h00 jusqu'au 15eme km et là,je me dit que je peux avancer un peu.

(Au fond de moi, j'espère bien rattraper le meneur des 3H45, je ne le verrais jamais).

Je me sens vraiment super bien et je passe la barre du semi en 1H57, ce qui largement en dessous de mes performances puisque je le fait en 1H42. Mais je me sens en très grande forme et je pense que c'est à partir de là que je me suis laissé entrainer par mon enthousiasme et mon idée de vouloir à tous prix rejoindre le 3H45.

Au kilo 25, je m'arrète 1mn au ravito pour refaire mon bidon de boisson et je repart dans la foulée.

Je sais plus exactement à combien j'ai passé les 30kms (vers les 3h05) mais je me souviens qu'on est passé juste devant la prison.

Un coureur à coté de moi m'a dit:

" tiens regarde, là bas, j'espère qu'ils en chient autant que nous"

et moi je lui repond:

"oui surement, mais nous ça dure moins longtemps" et là, on a eu un fou rire.

A ce moment, ça allais encore très bien, la preuve en photo au kilo 31 :

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Au 38eme, j'ai bien remarqué que je me faisais dépasser par tous les cotés et là,

 

 C'EST LE DRAME.

 

Je me fait literralement absorber par le meneur des 4H00 (que je pensait encore très loin) et de tous ceux qui le suivent.

A ce moment là de la course, je me dit qu'il ne reste plus que 4 bornes et qu'il faut surtout pas que je me laisse distancer.

Je les suis mais j'ai horriblement mal aux cuisses et je doit avoir une ampoule sur le côté du pied gauche.

Je vide ma tête et pense que c'est bientôt fini.

Plusieurs banderoles sont misent sur le côté avec des inscriptions comme:

 

"court pour toi et fini pour eux"

"si tu veux changer de vie, fini d'abord ce marathon"

 

Et là, je me met à penser à Camille et Peter qui seront peu être à l'arrivée.

Je met un pied devant l'autre en regardant la route et les baskets de celui qui est devant moi.

Et puis je vois la borne 41 et le meneur qui nous dit qu'on a 50sec d'avance sur le temps.

 

 

 

On remarque bien que je fait plus le malin

 

 

 

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Comme un cheval qui sent l'écurie, je me remet en route pour être sûr d'être sous la barre des 4H00.

Je cherche un peu dans la foule pour voir si ma mère est là avec les loulous mais je ne vois personne.

 

 

Et je passe la ligne en levant les bras en 3H59"09'.

 

 

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On me remet la médaille autour du cou que je regarde avec beaucoup de fierté

 

 

 

analyse  de la course

 

  • partir sur un temps plus optimiste pour garder un rythme plus constant au kilomètre, 3H45 est possible
  • faire une préparation alimentaire de la semaine plus poussée afin de repousser le "mur" voir le faire disparaitre
  • me musclée plus les cuisses pour ne pas avoir à revivre cette douleur des 4 derniers kilomètres

 

Publié dans octobre 2013

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